L’EMOT a pour mission de faciliter la continuité des prises en soins dans la période de transition du milieu carcéral vers le milieu ouvert. Composée d’une dizaine de professionnels (médecins psychiatres, infirmiers, éducateur spécialisé, assistante de service social, secrétaire médicale), l’équipe mobile transitionnelle s’adresse aux personnes bénéficiant d’un suivi psychiatrique en détention, dont la libération approche et nécessitant la poursuite de soins ambulatoires en milieu ouvert. Depuis son ouverture en 2022, elle a pu suivre plus d’une trentaine de patients.
C’est donc plusieurs mois après la livraison des locaux et de son démarrage que l’hôpital a souhaité inaugurer ce nouvel espace et faciliter ainsi le repérage de ce nouveau point d’ancrage
Cet événement s’est déroulé en présence de Bruno Madelpuech, Directeur du CHGM, Dr Pascal Marie, Président de la Commission Médicale d’Etablissement, François Chollet, Président du Conseil de surveillance & Vice-président de Toulouse Métropole, Dr Anne-Hélène Moncany, Chef du pôle de psychiatrie et conduites addictives en milieu pénitentiaire, Dr Maxime VEDERE, Médecin référent de l’EMOT et de ses équipes.
Après un accueil institutionnel, une coupure de ruban et une visite des locaux, s’en est suivi un temps de convivialité au centre de coordination du pôle de psychiatrie et conduites addictives en milieu pénitentiaire (PCAMP).
Le rôle de l’EMOT est indispensable et crucial. En effet, pour les personnes souffrant de troubles psychiatriques sévères en prison, la période de la libération s’avère particulièrement à risques. C’est pourquoi, elle a pour missions de :
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Prévenir les rechutes psychiatriques au moment de la libération en optimisant les parcours de soins et en facilitant le relais de prise en soins ;
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Sensibiliser et informer les professionnels du soin en milieu ouvert sur les articulations santé-justice ;
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Lutter contre la précarisation, la stigmatisation et la discrimination de la personne souffrant de troubles psychiatriques sévères et sortant de prison ;
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Contribuer à la limitation de la récidive judiciaire précoce liée à une prise en charge insuffisante à la libération.
L’EMOT propose ainsi des évaluations, des médiations et orientations entre les différents acteurs, de l’accompagnement des patients et du soutien vis-à-vis des équipes de soins et des démarches médico-sociales à entreprendre.
