Chapelle en souffrance

La chapelle fait partie des bâtiments désormais inutilisables. Elle a été fermée au public pour risque d’effondrement. Désaffectée depuis les années 1970, les voûtes de la nef se sont d’ailleurs déjà effondrées peu après son abandon et celles de l’abside menacent de faire même. Au fil du temps, les dommages se sont empirés et additionnés. En 2001, l’explosion de l’usine AZF a aggravé la situation, soufflant les structures et les vitraux. Actuellement, d’importantes infiltrations, moisissures et fissures fragilisent l’édifice et les racines des végétaux se développant sur les façades ont tendance à disloquer les maçonneries, augmentant le risque de chute de briques. Les magnifiques décorations, peintures, ornements et sculptures sont déjà sévèrement touchées mais risquent d’être définitivement perdues si rien n’est fait. Ainsi l’intérieur comme l’extérieur de l’édifice sont dans un état critique nécessitant des travaux de toute urgence.
Des interventions provisoires ont étés réalisées il y a une quinzaine d’années pour soutenir la charpente et remplacer des parties de la toiture par des tôles mais ces installations arrivent en fin de vie. La détérioration ne fait que s’accélérer et s’accentuer.
Le CHGM a à cœur de préserver son patrimoine et son histoire, c’est pourquoi un projet de réhabilitation de la chapelle est en cours. Pour cela, l’établissement s’est associés à la Fondation du Patrimoine.
La première phase de réhabilitation extérieure ayant pour but d’ouvrir de nouveau la chapelle au public s’élève à plus de 600 000€. Le centre hospitalier a besoin de tous les soutiens possibles ! Pour cela n’hésitez pas à contacter les professionnels de l’établissement ou à donner via le site de la fondation : Chapelle du centre hospitalier Gérard Marchant (fondation-patrimoine.org).

Selon l’évaluation effectuée par l’architecte/M. YANNICK LE GALL