Portrait nadia huet - insta

Pouvez-vous nous expliquer quels sont vos liens avec le centre hospitalier ?

J’ai intégré le centre hospitalier à la fin de l'année 2007 en tant qu’ergothérapeute. J’exerce sur l'unité des Activités thérapeutiques médiatisées (ATM) où je prends en charge des patients sur différents ateliers (peinture, dessin, écriture). Dans ce cadre, j'organise également des sorties thérapeutiques et des activités liées au numérique.

Par ailleurs, j'interviens également au sein du dispositif EvAAL (Équipe Mobile d'éValuation et d'Accompagnement à l'Autonomie dans le Logement) qui accompagne les patients lors de leur réinsertion dans la cité autour de thématiques liées au domicile.

Quelle appétence portez-vous à la culture ?

Je m’intéresse à la culture de manière générale puisque je me rends régulièrement au musée et à des concerts. L'architecture, la lecture et les arts urbains sont également des domaines qui me plaisent beaucoup.

Aussi, depuis plusieurs années, je suis membre du comité culture de l’hôpital, qui est à l’initiative de nombreux projets et événement culturels destinés aux patients, personnels et grand public. J’ai d’ailleurs eu le privilège d'en être la présidente durant ces deux dernières années.

Mon métier, me permet aussi de proposer et participer à des projets culturels. Par exemple, il y a quelques années, j'ai pu collaborer et monter un atelier avec un artiste graffeur au sein d’un Centre d'accueil thérapeutique à temps partiel (CATTP), dont le résultat a abouti à la décoration d’un des murs du CATTP.

Je participe également à des initiatives visant à répondre à l’appel à projets Culture – Santé de la DRAC et de l’ARS, en coopération avec les ATM et des opérateurs culturels.

Entretenez-vous une relation particulière avec le patrimoine de l’hôpital ? 

L'histoire et l'architecture du centre hospitalier m’intéressent beaucoup. C’est pourquoi, en 2008, j'ai saisi l'opportunité de participer à la restauration de deux maquettes d’une partie de l’hôpital, en collaboration avec une collègue et des patients. Ces maquettes avaient été initialement construites dans les années 50 par des soignants et des patients, et nous avons entrepris de les restaurer afin de préserver leur valeur historique et architecturale.

Je suis également membre de l'association « Les amis du patrimoine », avec laquelle je souhaiterai mener un travail de recueil de témoignages sur l'histoire de l'hôpital. J'ai à cœur de collecter et de préserver les récits et les souvenirs liés à cette institution, afin de documenter son évolution au fil du temps, de valoriser son héritage et de rendre hommage aux personnes qui y ont contribué.

Selon vous à quoi pourrait ressembler la chapelle demain ?

Selon moi, la chapelle pourrait devenir un lieu idéal pour accueillir des expositions, concerts et spectacles ouverts à tous les publics.